Lexique
A
Accessibilité : Conditions d’accueil et d’accès des publics en situation de handicap (locaux, adaptation des moyens de la prestation).
Accréditation : Attestation délivrée par une tierce partie, ayant rapport à un organisme d’évaluation de la conformité, constituant une reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité.
Acquis : Ensemble des savoirs et savoir-faire dont une personne manifeste la maîtrise dans une activité professionnelle, sociale ou de formation. Les acquis exigés pour suivre une formation constituent les prérequis. (Source : AFNOR)
Action de développement des compétences : Terme imposé par la loi « avenir professionnelle » pour qualifier les actions de formation.
Elles sont de quatre types :
Actions de formation : elles se définissent désormais comme un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel. Elles peuvent ainsi être réalisées en tout ou partie à distance (FOAD) ou en situation de travail (Afest).
Bilans de compétences : Le bilan de compétences permet à l’individu de « faire le point » pour préparer un projet professionnel ou de formation. La prestation de bilan obéit à certaines règles spécifiques.
Actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience : Toute personne engagée dans la vie active depuis au moins un an peut faire reconnaître son expérience, et la « transformer » en diplôme, titre ou en CQP.
Actions de formation en apprentissage : L’apprentissage entre désormais dans le champ de la formation professionnelle.
AFEST : Action de Formation En Situation de Travail.
AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) : L’Agefiph gère les contributions financières versées par les entreprises occupant 20 salariés et plus assujetties à l’Obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). L’Agefiph propose aux personnes handicapées et aux entreprises des aides financières. (www.agefiph.fr)
Aléas : Evénement fortuit, accidentel et imprévisible.
Alternance : Modalité de formation qui se caractérise par l’acquisition organisée et progressive de compétences dans le cadre d’activités formatives et professionnelles. Celles-ci se déroulent en alternance en centre de formation (ou à distance), et en entreprise (ou dans une structure d’insertion par l’activité économique). Les contrats « en alternance » sont des contrats de travail constitués de périodes de formation pratique en entreprise et de périodes de formation théorique en établissement de formation. Voir « Contrat de professionnalisation ».
Apprenant : L’apprenant(e) est une personne engagée et active dans un processus d’acquisition de connaissances, de savoir-faire opératoires et éventuellement de savoir-faire relationnels et de maintien et d’amélioration de ceux-ci.
Apprentissage : L’apprentissage permet, au terme d’une formation en alternance (formation théorique associée à des périodes d’applications pratiques en entreprise), d’obtenir un titre ou un diplôme à finalité professionnelle (de niveau V à I). Il s’adresse aux jeunes en formation initiale ayant satisfait à l’obligation scolaire et aux personnes dont le projet de création ou de reprise d’entreprise est subordonné à l’obtention de l’une de ces qualifications. Ce dispositif est financé par le produit de la taxe d’apprentissage. Voir « Contrat d’apprentissage ».
Aptitude : Capacité d’appliquer un savoir et d’utiliser un savoir-faire pour réaliser des tâches et résoudre des problèmes.
Audit qualité : Processus systématique, indépendant et documenté fondé sur des preuves permettant d’évaluer de manière objective la conformité à des critères d’audit ». Dans le cas de la certification QUALIOPI = le Référentiel National Qualité.
B
Bénéficiaire de l’action de développement des compétences : Depuis la loi « Avenir professionnel », terme le plus souvent utilisé pour désigner le stagiaire, l’apprenant, le participant…
Bilan de compétences : Le bilan de compétences est un outil d’aide à la construction du projet professionnel. Il permet au salarié de faire le point, avec un organisme extérieur à l’entreprise, sur ses capacités, ses aptitudes et ses souhaits d’évolution professionnelle. Le bilan de compétences peut être réalisé dans le cadre d’un congé de bilan de compétences, du plan de formation de l’entreprise ou, depuis le 1er janvier 2017, en mobilisant le Compte personnel de formation (CPF).
Bilan pédagogique (ou bilan de formation) : Le bilan de formation est un document descriptif et explicatif. Il fait apparaître les points forts et les points faibles de l’action de formation de manière hiérarchisée. C’est un support de dialogue entre le commanditaire et le prestataire. Il éclaire le maître d’ouvrage sur la pertinence et la qualité de l’action réalisée et constitue une aide à la décision pour les actions futures.
Blended Learning : C’est un type de formation mixant formation en présentiel et formation à distance (e-learning, formation par correspondance, formation vidéo, Visio formation, formation téléphonique…).
Bloc de compétences : Le bloc de compétences est une partie/une composante d’un diplôme ou d’un titre enregistré au RNCP. C’est un ensemble homogène et cohérent de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées.
C
Cap emploi : Le Cap emploi est un organisme de placement spécialisé assurant une mission de service public. Chargé de faciliter l’insertion professionnelle des personnes handicapées, cet organisme propose des services financés notamment par les fonds de l’Agefiph. Sa vocation est de faciliter l’embauche et l’intégration des personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé et les établissements du secteur public.
CEP (conseil en évolution professionnelle) : Dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il permet, s’il y a lieu, établir un projet d’évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d’activité…), en lien avec les besoins économiques du territoire. Il facilite l’accès à la formation, notamment au compte personnel de formation. . Il est assuré par des conseillers d’organismes habilités.
Certification professionnelle : Une certification vise la validation de compétences professionnelles.
La loi définit deux sortes de certifications :
– Les certifications professionnelles, enregistrées au RNCP permettant une validation des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l’exercice d’activités professionnelles et qui sont classées par niveau de qualification et domaine d’activité (Art. L.6113-1)
• Diplômes et titres à finalité professionnelle délivrés au nom de l’Etat (BTS, Licence…).
• Titres élaborés par les organismes de formation, publics ou privés (ex. Directeur technique de spectacle et d’évènement).
• Les certificats de qualification professionnelle, CQP, délivrés par les branches professionnelles, dont certains sont inscrits, sur demande, au RNCP.
– Les certifications et habilitations, enregistrées au répertoire spécifique, correspondant à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles (Art 6113-6). Les certifications relatives au Socle de connaissances et de compétences professionnelles sont inscrites au répertoire spécifique (CléA et CléA Numérique).
L’organisme détenteur d’une certification est nommé « organisme certificateur ». Il est l’autorité responsable de la certification.
Certification qualité : « Activité par laquelle un organisme, distinct du prestataire, atteste, à la demande de celui-ci, effectuée à des fins commerciales, qu’un service est conforme à des caractéristiques décrites dans un référentiel et faisant l’objet de contrôles ». En résumé, l’accréditation est la certification des certificateurs ; elle est faite par le COFRAC pour les organismes certificateurs QUALIOPI.
CFA (Centre de formation d’apprentis) : Les CFA sont des établissements de formation assurant un enseignement en alternance à des personnes ayant conclu un contrat d’apprentissage. Les CFA proposent une offre de formation diversifiée menant aussi bien aux diplômes du BEP, du CAP, du Brevet professionnel ou du Baccalauréat professionnel qu’aux diplômes de l’enseignement supérieur, comme le BTS, le DUT, la Licence professionnelle, le Master professionnel ou le diplôme d’ingénieur.
Classes virtuelles : L’apprenant se trouve derrière son ordinateur ou son smartphone et suit en direct le module de formation dispensé par un professeur. Il s’agit d’un mode d’apprentissage collectif qui permet à d’autres apprenants de participer et surtout d’interagir en même temps. Contrairement à l’e-learning qui permet de se former à tout moment et à son rythme. Les apprenants aux classes virtuelles doivent suivre le rythme imposé par le formateur. Une sorte de présentiel à distance.
COFRAC (Comité Français d’Accréditation) : Structure en charge de la reconnaissance officielle des compétences des organismes de contrôle, tels que les laboratoires d’essai, les entreprises de certification (norme ISO 14001 par exemple) et les vérificateurs (règlement Eco-audit).
Compétence : La compétence est la capacité, individuelle ou collective, à atteindre des résultats prédéterminés dans une situation professionnelle. Pour être reconnue, la compétence doit être évaluée.
Connaissances : États mentaux supposés être le produit chez des sujets d’expériences cognitives de relation avec des objets, et tout particulièrement avec des énoncés. Ces états peuvent être inférés à partir du constat d’énonciations ou de restitutions d’énoncés. Les connaissances peuvent s’accompagner de représentations identitaires relatives à leur détention par les sujets (représentations de soi comme sujet connaissant).
Contrat d’apprentissage : Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail incluant une formation en alternance dans un CFA ou une section d’apprentissage. Il s’adresse généralement à des jeunes âgés de 16 à 25 ans en principe mais peut aussi concerner, sans limite d’âge, des travailleurs handicapés ou des créateurs ou repreneurs d’entreprise. Ce contrat peut être conclu à durée déterminée (de 1 à 3 ans en principe, selon la qualification préparée) ou indéterminée. Il permet de recevoir une formation générale, théorique et pratique, en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Pendant le contrat, l’apprenti est accompagné par un maître d’apprentissage.
Contrat de professionnalisation : Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée incluant une formation en alternance. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus et aux bénéficiaires de certains minima sociaux ou anciens titulaires de contrats aidés. Son objectif : leur permettre d’acquérir une qualification professionnelle enregistrée dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de Branche ou ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle de branche (CQP) ou interbranches (CQPI). Le bénéficiaire du contrat doit être accompagné par un tuteur.
Convention de formation : La convention de formation est un contrat de droit privé conclu entre une entreprise et un organisme de formation pour réaliser une formation. Elle comporte obligatoirement certaines mentions prévues par le Code du travail : numéro de déclaration d’activité de l’organisme de formation, intitulé, nature, durée, effectifs, modalités de déroulement et de sanction de la formation, prix et contributions financières éventuelles de personnes publiques.
CPF (compte professionnel de formation) : Le CPF recense les droits acquis par le salarié tout au long de sa vie active et jusqu’à son départ à la retraite. Il est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, y compris en période de chômage, pour suivre une formation qualifiante ou certifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (Dif). (Pour davantage d’informations voir : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10705 )
D
Data-Dock : Afin de simplifier le processus de référencement des organismes de formation, les financeurs de la formation professionnelle ont créé une plateforme unique et mutualisée. Cette plateforme, dénommée Data-Dock, permet aux organismes de formation de saisir, depuis le 2 janvier 2017, les données et éléments de preuves qu’ils doivent fournir pour attester de leur conformité aux critères de qualité fixés par le décret du 30 juin 2015. L’objectif est d’améliorer la transparence de l’offre de formation et, ainsi, permettre aux entreprises de disposer de repères qualitatifs pour faciliter la recherche des organismes de formation répondant le mieux à leurs besoins.
Délai d’accès : Durée estimée entre la demande du bénéficiaire et le début de la prestation.
Démarche qualité : Technique de management et d’aide à la décision mis en œuvre par les organismes privés et publics qui permet d’analyser, de mettre en œuvre et d’améliorer de manière continue l’organisation interne et les processus métiers qui concourent à la réalisation des produits et services et dont l’objectif est d’aboutir à la satisfaction des clients ou des usagers au regard de leurs exigences et leurs attentes.
Descriptif de formation : Document destiné aux étudiants, qui décrit les objectifs d’apprentissage, les moyens mis en œuvre pour les atteindre et le dispositif d’évaluation d’une formation.
DGEFP (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle) : Placée sous l’autorité du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle est chargée de concevoir et de mettre en œuvre les politiques de l’emploi et de la formation professionnelle.
DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) : Ces directions régionales (13 DIRECCTE + 5 DIECCTE en Outre-Mer) sont les interlocuteurs des entreprises et des acteurs socio-économiques sur les territoires et sont susceptibles de traiter de toute problématique relative à l’emploi, la formation professionnelle, les relations individuelles et collectives de travail, le développement économique, le tourisme, la métrologie, la concurrence et la répression des fraudes.
Durée : La durée peut être exprimée en heure ou en jour. Elle peut également être forfaitisée ou estimée.
Dysfonctionnement : Anomalie dans le fonctionnement d’une structure ou d’un service, défaut, trouble, mauvais fonctionnement.
E
Efficience : Optimisation des moyens ; recherche d’économie dans l’utilisation des moyens pour atteindre un résultat. Cette notion rejoint celle de la performance. (Source : DPSM)
Évaluation : L’évaluation désigne l’action d’apprécier à l’aide de critères définis préalablement : la satisfaction des participants quant à la prestation et aux conditions de son déroulement, l’atteinte des objectifs pédagogiques, l’atteinte des objectifs de formation, la pertinence de l’action de formation.
Évaluation/questionnaire à chaud : Vise à recueillir l’opinion des stagiaires sur la prestation, et de déterminer si les bénéficiaires ont acquis les connaissances et savoir-faire définis par les objectifs pédagogiques et s’ils sont satisfaits.
Évaluation/questionnaire à froid : Elle consiste à évaluer les effets de la prestation et si elle a permis de modifier et/ou d’améliorer les pratiques professionnelles, le maintien dans l’emploi, le retour à l’emploi… Cette évaluation permet de juger notamment de la pertinence des objectifs de formation et de la pertinence de la réponse formation et de ses limites éventuelles.
Évaluation différée : Vise à observer et à juger la mise en œuvre, en situation professionnelle, des acquis pédagogiques et de l’atteinte des objectifs de formation.
E-learning: C’est un type de formation en ligne et à distance qui utilise Internet et les nouvelles technologies digitales, dans le but d’améliorer les processus d’apprentissage. Ce type d’enseignement permet aux apprenants de pouvoir se former à distance, quand ils le souhaitent et d’avoir accès à différents contenus pédagogiques 24h/24, 7J/7 et peu importe le lieu où ils se trouvent. Ils peuvent ainsi se former dans le domaine qui les intéresse, et ce, toujours à leur rythme.
F
Feuille d’émargement : La feuille d’émargement (ou de présence) permet de justifier de la réalité du suivi d’une formation. Elle doit être signée, par demi-journée de formation, par les stagiaires et le formateur.
FIPHFP : Fonds pour l’insertion des PSH dans la fonction publique.
FOAD (Formation ouverte et à distance) : La FOAD désigne des formations pouvant être suivies en tout ou partie à distance (cours par correspondance, e-learning, « blended learning » ou formations mixtes…) permettant à chacun de travailler de façon autonome et à son propre rythme.
FONGECIF (Fonds de gestion des congés individuels de formation) : Le rôle des FONGECIF est d’assurer la gestion des CIF (Congés individuels de formation), des CBC (Congés bilan de compétences) et des CVAE (Congés pour validation des acquis de l’expérience) dans le cadre de la formation continue. Ils peuvent aussi financer, sous certaines conditions, des formations « hors temps de travail ». Leur vocation est également d’accompagner, informer et orienter les salariés dans leurs démarches et choix de formations. Les FONGECIF font partie des opérateurs chargés de délivrer le Conseil en évolution professionnelle (CEP).
Formation certifiante : En principe, la formation est dite « certifiante » lorsqu’elle permet d’obtenir un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un Certificat de qualification professionnelle (CQP/CQPI). Toutefois la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale a créé une nouvelle catégorie de certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle recensées dans un inventaire élaboré par la CNCP.
Formation continue : La formation continue s’adresse aux personnes en activité (salariés, travailleurs indépendants, agents publics…) et à celles qui cherchent à s’insérer ou se réinsérer sur le marché du travail (jeunes, demandeurs d’emploi…). Elle leur permet, par l’intermédiaire d’actions de formation, de maintenir ou développer leurs compétences, de s’adapter aux nouvelles technologies, aux évolutions de l’organisation du travail, ou, si elles le souhaitent, de se reconvertir.
Formation qualifiante : Une formation peut être considérée comme qualifiante dès lors que la personne acquiert des compétences professionnelles (apprentissage ou perfectionnement dans un métier). Le code du travail définit un droit à la qualification professionnelle (article L.6314-1). Ainsi, toute personne doit pouvoir acquérir une qualification :
• soit enregistrée dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP),
• soit reconnue dans les classifications d’une Convention collective nationale de branche (CCN) ou
• ouvrant droit à un CQP/CQPI (Certificat de qualification professionnelle de Branche ou interbranches). Sont également qualifiantes les formations qui conduisent à des certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle, qui sont recensées dans un inventaire spécifique établi par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP).
FPSPP : Créé par l’accord national interprofessionnel du 7 janvier 2009, le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) est constitué des organisations syndicales d’employeurs et de salariés représentatives au niveau national et interprofessionnel. Il contribue au financement d’actions de formation professionnelle concourant à la qualification et à la requalification des salariés et demandeurs d’emploi. Il finance le CPF pour les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires d’un CIF.
I
Indicateurs de résultats : Information chiffrée sur le niveau de performance et d’accomplissement de la prestation.
Ingénierie de formation : Ensemble cohérent de démarches méthodologiques qui s’appliquent à la conception d’actions de formation pour atteindre l’objectif fixé de manière optimale. Elle comprend : l’analyse, l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’un dispositif de formation.
Ingénierie pédagogique : Consiste à étudier, concevoir, réaliser et adapter des dispositifs d’enseignement, des formations, ou des cours. Elle fait partie de l’ingénierie de formation.
Intervenants internes : Dirigeants et salariés intervenant dans le cadre d’un contrat de travail (dont formateurs occasionnels).
Intervenants externes : Tous les sous-traitants intervenant dans le cadre d’un contrat de prestation de service.
L
LMS (Learning Management System) : Logiciel permettant de gérer une plateforme d’apprentissage en ligne, il remplit donc deux grandes fonctions : l’apprentissage (learning) et la gestion (management). : Nés aux États-Unis en 2008, se développent en France depuis 2013. Ces cours en ligne, en général produits par des grandes écoles ou universités, sont le plus fréquemment gratuits et diffusés sur des plateformes proposant différentes fonctionnalités techniques et pédagogiques.
Les COOC (Corporate Open Online Courses) : Est une autre variante du MOOC et il est généralement conçu pour répondre aux enjeux spécifiques d’une entreprise ou d’une branche d’activité. Il s’agit également d’un cours en ligne massif s’adressant à de nombreux apprenants.
Les SPOC (Small Private Online Courses) : Fonctionne sur le même modèle qu’un MOOC mais avec un accès privé et il est généralement payant.
M
Méthodes mobilisées : Modalités pédagogiques et/ou moyens et/ou outils utilisés pour mener à bien la prestation dispensée.
Modalités d’évaluation : Moyens mobilisés pour mesurer à l’aide de critères objectifs les acquis du bénéficiaire en cours et/ou à la fin de la prestation.
Module : Partie d’une formation qui constitue une unité complèteet qui a pour objectif l’acquisition d’une ou plusieurs compétences.
Moyens : Ensemble des ressources matérielles et des compétences mises en œuvre au cours d’une formation.
N
Non-conformité : Une non-conformité est un écart par rapport à un ou plusieurs indicateurs du référentiel national qualité. Elle peut être mineure ou majeure.
– La non-conformité mineure est la prise en compte partielle d’un indicateur ne remettant pas en cause la qualité de la prestation délivrée.
– La non-conformité majeure est la non prise en compte d’un indicateur ou sa prise en compte partielle remettant en cause la qualité de la prestation délivrée.
O
Objectifs : Enoncé des aptitudes et compétences, visées et évaluables, qui seront acquises au cours de la prestation.
Objectif de formation : Compétence(s) à acquérir, à améliorer ou à entretenir exprimée(s) initialement par les commanditaires et / ou les formés. L’objectif de formation est l’élément fondamental des cahiers des charges. Il sert à évaluer les effets de la formation. (Source : AFNOR)
Objectif pédagogique : Capacité(s) que le formé doit avoir acquise(s) à l’issue d’une action de formation, définie(s) par le formateur, à partir d’un objectif de formation. L’objectif pédagogique sert à construire et à conduire l’action de formation et à évaluer les capacités acquises. (Source : AFNOR)
Objectif opérationnel : Activités opérationnelles que les ex-apprenants doivent être capables de réaliser, en situation réelle de travail, avec un certain niveau de performance. (Source : G. LE BOTERF)
OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé) : Toute entreprise assujettie à l’obligation de participer au financement de la formation professionnelle est tenue de verser une contribution formation à l’OPCA dont elle relève. Les organismes collecteurs paritaires agréés (OPCA) sont chargés de collecter la contribution légale due par les entreprises relevant de leur champ d’application professionnel et territorial. Ils collectent également les contributions conventionnelles (définies par les accords de Branche) et les contributions versées à titre volontaire par les entreprises. Ils sont agréés et contrôlés par l’Etat. Ils appliquent les priorités des Branches en matière de formation professionnelle. Les fonds collectés par les OPCA sont redistribués pour financer des actions de formation professionnelle au bénéfice des salariés. Au-delà de cette mission, les OPCA exercent des activités d’appui et de conseil aux entreprises et aux salariés des Branches professionnelles.
OPACIF : OPCA bénéficiant d’un agrément pour la gestion du CIF des salariés relevant d’entreprises n’entrant pas dans le champ de compétence des Fongecif.
Organisme de formation : Un organisme de formation (ou dispensateur de formation), parfois appelé prestataire de formation, est une personne physique ou morale qui réalise des prestations de formation professionnelle continue. L’organisme doit déposer auprès du Préfet de région une déclaration d’activité dans les 3 mois qui suivent la conclusion d’une première convention de formation professionnelle continue ou d’un premier contrat de formation professionnelle. Et ce, même s’il n’exerce pas l’activité de formation à titre principal. Chaque année, l’organisme de formation doit fournir à l’Administration (DIRECCTE) un bilan pédagogique et financier retraçant son activité.
P
Partenaires socio-économiques : Entreprises (tous statuts) ; chambres consulaires : CCI, agriculture et CMA ; établissement public de coopération intercommunale (EPCI), communautés d’agglomération, communautés de communes ; structures de l’insertion par l’activité économique : ateliers et chantiers d’insertion (ACI), association intermédiaire (AI), entreprise d’insertion (EI) et entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) ; service public de l’emploi, service public de l’orientation ; branches professionnelles ; centres sociaux ; organismes paritaires, Transition Pro (CPIR), opérateurs CEP ; services de l’État, etc.
Plan d’action : Il définit les moyens, le calendrier détaillé et les actions à mettre en œuvre pour élaborer, améliorer ou mettre en place un système qualité documenté et conforme aux objectifs de la politique qualité. C’est un document qui énonce les taches, les moyens alloués en réponse aux écarts identifiés. Il cadre les actions à mener qui consacrent un changement. Les conditions de mise en œuvre de ces actions sont spécifiées pour communication et suivi.
Prérequis : Préalables nécessaires ou indispensables pour bénéficier d’une prestation déterminée. L’absence de prérequis doit être mentionnée.
Procédures de positionnement : Procédé permettant d’identifier ce qui est acquis en termes de compétences et connaissances et ce qui doit faire l’objet d’un apprentissage.
Programme de formation : Le programme de formation permet de décrire et détailler une action de formation. Il doit notamment préciser : les objectifs de la formation, en particulier les compétences et/ou connaissances que la formation permet d’acquérir ; les « prérequis » (connaissances préalables nécessaires pour suivre la formation) ; les moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement mis en œuvre ; les dispositifs de suivi et d’évaluation prévus.
Q
Qualité : L’AFNOR définit la qualité comme étant l’« aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins -exprimés ou potentiels- des utilisateurs ».
Questionnaire d’impact : Questionnaire destiné au commanditaire ou au responsable du bénéficiaire. Son objectif est d’apprécier la mise en œuvre des compétences acquises dans le cadre de l’activité professionnelle. Complémentaire du questionnaire à froid, il permet une évaluation complémentaire de l’impact de la prestation.
R
Réclamation : Sur le plan commercial comme sur le plan juridique, une réclamation est le fait pour un client de faire connaître à son fournisseur, de manière orale ou écrite, un mécontentement ou une insatisfaction vis-à-vis d’un produit (bien ou service) qu’il lui a acheté et/ou de la qualité des relations avec une ou plusieurs de ses services ou fonctions (administration des ventes, logistique, comptabilité, hot-line, service juridique…). (Définition AFNOR)
RNCP : « Un répertoire national des certifications professionnelles est établi et actualisé par l’institution nationale dénommée France compétences mentionnée à l’article L. 6123-5. Les certifications professionnelles enregistrées au répertoire national des certifications professionnelles permettent une validation des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l’exercice d’activités professionnelles.
Elles sont définies notamment par un référentiel d’activités qui décrit les situations de travail et les activités exercées, les métiers ou emplois visés, un référentiel de compétences qui identifie les compétences et les connaissances, y compris transversales, qui en découlent et un référentiel d’évaluation qui définit les critères et les modalités d’évaluation des acquis. Art. L.6113-1 […] Les certifications professionnelles sont constituées de blocs de compétences : ensembles homogènes et cohérents de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées. » Art. L.6113-1
Répertoire spécifique : « Sont enregistrées pour une durée maximale de cinq ans, dans un répertoire spécifique établi par France compétences, sur demande des ministères et organismes certificateurs les ayant créées et après avis conforme de la commission de France compétences en charge de la certification professionnelle, les certifications et habilitations correspondant à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles. Ces certifications et habilitations peuvent, le cas échéant, faire l’objet de correspondances avec des blocs de compétences de certifications professionnelles. ». Art. L.6113-6
Les dispositions relatives à la procédure d’enregistrement au sein des deux répertoires sont fixées à l’article 31 de la loi du 5 septembre 2018 et par le décret n° 2018-1172 du 18 décembre 2018 relatif aux conditions d’enregistrement des certifications professionnelles et des certifications et habilitations dans les répertoires nationaux. L’arrêté du 4 janvier 2019 précise les différents critères d’enregistrement et prévoit la mise en place d’une téléprocédure accessible en ligne sur le site internet de France Compétences.
S
Savoir associé : Un savoir (une connaissance) qu’il est nécessaire de maîtriser pour mettre en œuvre une compétence.
Support pédagogique : Moyen matériel pour illustrer ce qui est exposé, aider à la compréhension et à la mémorisation, animer etc.
Synchrone ou asynchrone : Dans une formation synchrone, l’échange avec les autres apprenants ou avec les tuteurs s’effectue en temps réel, par chat, par web-conférence ou par visioconférence. Les formations synchrones permettent également de partager des applications et d’interagir sur celles-ci au moment où le tuteur leur donne la main sur le document partagé. Dans une formation asynchrone, l’échange avec les autres apprenants ou avec les tuteurs s’effectue via des modes de communication ne nécessitant pas de connexion simultanée. Il peut s’agir de forums de discussion ou bien encore de l’échange de mails.
T
Tarifs : Prix de la prestation ou conditions tarifaires.
V
VAE : La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet de faire reconnaître son expérience afin d’obtenir un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle.